PORTE DU LOGIS : XVIIIème siècle
Cette porte est celle de la longue maison basse qui a succédé au logis du XVIème siècle. Elle est encadrée de pilastres et surmontée d'un fronton triangulaire.
D'après F. Chasseboeuf, ce type de fronton était assez répandu entre Barbezieux et Cognac dans les demeures du XVIIIème siècle.
MEULE : XIXème siècle
Autrefois, le logis de Beaulieu possédait un moulin à eau. Quelques éléments de la mécanique subsistent, notamment la meule debout, destinée à écraser les cerneaux de noix avant qu'ils ne soient passés à la presse pour l'extraction finale de l'huile. Les moulins étaient souvent également équipés d'une meule pour la mouture des céréales.
POTAGER : XIXème siècle
Ce potager soigneusement restauré est aménagé à proximité d'une cheminée, dans un angle de la pièce principale d'une ferme. Les braises de bois de l'âtre étaient introduites dans le foyer du potager pour la cuisson et le maintien au chaud des aliments. Au-dessus de la table de pierre, un placard permettait de conserver la vaisselle à l'abri. Au XIXème siècle, le potager était un élément indispensable du confort domestique.
MONUMENT FUNERAIRE : XIXème siècle
Au cimetière
Ce type de monument funéraire est relativement répandu dans les cimetières de la région d'Archiac. En général, il appartient à de riches familles de propriétaires viticoles du XIXème siècle. Le catafalque de pierre surmonté d'une urne est une sorte de pérennisation de la pompe funèbre qui a accompagné la cérémonie d'inhumation. Un prie-dieu en pierre est disposé devant le tombeau. Certaines familles aisées préféraient une chapelle fermée, de caractère plus privé.
Les familles modestes, faute de pouvoir faire édifier un monument funéraire, se contentent de planter une croix sur leur concession. Elle est souvent en pierre et presque toujours décorée de manière originale. Une petite plaque émaillée parfois ornée d'un portrait permet de personnaliser la sépulture.